SYLVIE RUAULX

 

Expositions (Sélection) 

 

     

 

 

 

                     
                      Crédit Photo Dps-Aurélie

      
Crédit Photo François Trancart

 

      

Crédit Photo François Trancart

FLUX
2022
Sculpture en gaines de ventilation Ceretti/Lindab - Chapeau de cheminée, brosse industrielle, paratonnerre en zinc
Dimensions : 14 x 0,70 m 

Exposition sur l'esplanade de Mers-Les-Bains, été 2022 

"C’est quoi cette fumisterie ?
En effet c’est bien du gainage de chauffage ou de climatisation, d’ailleurs dans cet été torride, beaucoup viennent ici pour plus de fraîcheur.
Mais cette machine, dont les formes sont habituellement rangées dans les habillages architecturaux, est orpheline, elle ne ventile rien, elle est là pour la beauté du geste, pour briller au soleil.
C’est la beauté cachée du travail des hommes et des femmes, le secret des mains de l’industrie ceux que l’on ne voit pas et qui veut se donner au grand jour dans l’éclat de leur contemporanéité.
FLUX  s’est posé sur l’esplanade de Mers-les bains à quelques mètres de la borne qui marque la limite entre les deux communes, Mers les Bains et Le Tréport, entre deux départements,  La Somme (80350) et la Seine Maritime (76260), entre deux régions la Normandie et les Hauts-de-France. Sa situation est une articulation géographique mais aussi historique.
Dans un site remarquable,  rappelant le début de l’ère industrielle, FLUX  est face aux villas de la « Belle Époque »,  celles de l’impressionnisme.
Et on se rappelle… parmi les premiers tableaux de Claude Monet (1840-1926), c’est le train entrant en gare Saint Lazare (1877). Ce train qui permit la construction des villas du front de mer (gare du Tréport 1872). Entre la gare d’Amiens (1955)  et la ville du Havre, toutes deux reconstruites par les frères Perret (1874-1954), furent précurseurs de la VMC (1946) avec leurs conduits d’aération placés au centre des constructions.
Tiens, la VMC comme possible beauté ? !
N’ayons pas peur de notre présent et enchantons notre décroissance nécessaire en créant avec les matériaux de notre époque.
Cette proposition ne durera que le temps d’un été, puis dans un enterrement joyeux et chaloupé (23-09-2022) rejoindra le stock du ferrailleur afin de poursuivre son chemin de recyclage."
 Christine Chupoz, 2022

 

 

 

 

 

 

 

           

captures video "EDIFICE DU LABEUR A LA SAUVAGE GRANDEUR" 38:20mn - Production les ateliers des Arques, 2022

 

     

 

    

EDIFICE DU LABEUR A LA SAUVAGE GRANDEUR
2022
Balai & Vélo-remorque aimanté - Rack & dessins à la craie sur ardoise
Video 38:20mn
Crédits photos Nelly Blaya

résidence/exposittion "Le chemin se fait en marchant", Les Ateliers des Arques

 

 

 

 

Edifice AZERTY / QWERTY
sculptures en métal chromées et plaques de plexi colorés avec cables et tendeurs 
Dimensions : 2,5 x 2,5 x 2,5 m

   

   

 

 

Edifice AZERTY / QWERTY

sculptures en métal chromées et plaques de plexi colorés avec cables et tendeurs 
Dimensions : 5 x 2,5 x 2,5 m

     

Edifice AZERTY / QWERTY
sculptures en métal chromées et plaques de plexi colorés avec cables et tendeurs 
Dimensions : 5 x 2,5 x 2,5 m

EDIFICE AZERTY/QWERTY 
2022
3 sculptures en métal chromées et plaques de plexi colorés avec cables et tendeurs 
Dimensions des 3 sculptures
5 x 2,5 x 2,5 m 
6 x 0,5 x 0,5 m 
2,5 x 2,5 x 2,5 m 

exposition "Milieu sensible", Jeonbuk Museum of Art, Corée, 05-09 2022

Ici en Corée, éloignée de la réalité de mes habitudes, j’ai essayé de comprendre la situation géographique de Jeonju (du Jeonbuk museum of art) – c’est une région essentiellement agricole patrimoniale, donc touristique et  très peu industrielle.
J’ai poursuivis...
Jeonbuk, petite ville située sur un site protégé, au bas de la montagne, semble agir comme un trait d’union entre le sport de montagne, la spiritualité et la vie culturelle. Au milieu, son artère principale consacrée à la vie économique : commerces , enseignes – mots, noms , marques et offres… inscrits partout …. Autant d’inscriptions que je n’arrive pas à lire, à parler, à comprendre.
je choisi donc de m’inspirer de ces enseignes et d’utiliser leurs matériaux (le plexi/acrylique) pour recréer un alphabet subjectif mélangeant les caractères coréens et les caractères latins.
Pour se faire, je me donne 3 directions :
– redessiner des lettres, des fragments de mots déformées par le cadrage d’ images photographiques des rues commerçantes de Seoul et de Paris, lisibles ou non
– taper à l’ordinateur l’alphabet francais et coéren dans une typographie standard
– et m’inspirer du brail
Le but de ces dessins étant de générer un minimum de chutes sur les plaques de plexi acrylique à découper.
De ces formes en plexi, je les suspend à 3 structures métalliques de dimensions différentes et qui deviendront 3 sculptures L’une de 2,5 x2,5m
L’autre de 5m x 2,5m
et enfin un mât de 6m x 0,50m
Ces sculptures sont ajourées et mobiles. la lumière les traverse, et la couleur s’imprime en transparence colorée sur le paysage.
Il s’agit du désir d’un vitrail en volume,
D’une cage à lettres, de voyelles et de consonnes, s’entrechoquant, se frottant, se frôlant ,se mélant, sympathisant et tournant au gré du vent.
Les plaques suspendues, les unes à coté des autres, derrière ou devant… font deviner des mots…un langage visuel comme alternative (à …)
Ce n’est pas tant l’éclairage du sens qui importe mais le balancement permanent entre les lettres transparentes et colorée sur le paysage . Une autre possibilité de voir ce qu’on lit habituellement.
C’est un dialogue de culture…mais aussi dans un dialogue économique, d’échanges de produits manufacturés, un dialogue entre le travail des hommes et leurs appartenances géographiques

 

 

 

 

 

 

  

CROIX DE SAINT ANDRÉ 
2022
2 Bibles imbriquées - (volume 1, 2) Edition : Guillaume Deprez, Paris, 1707 
Dimensions 14 x 14 x 8,5 cm

Exposition "Bibliophilia" , Salon de la Chapelle du Consulat général de France de New York , 2022- credits image : Eirini Linardaki & Consulat Général de France New York

Bibliophilia est une exposition de table qui explore les correspondances subtiles formant des réseaux d’affinités entre artistes. Il y a un bruissement, le murmure d’une discussion à voix basse qui passe d’un atelier à l’autre, une discussion inextricablement formelle, politique, affective et théorique, des grondements d’images et des mots, des artistes qui parlent et qui font parler d’autres artistes parfois morts depuis des siècles sur la question urgente de leurs travaux en cours ou à venir. Pour rendre ce bruit perceptible, deux artistes en ont invité cinq autres à un jeu de correspondances : prendre un livre, une monographie ou un catalogue d’exposition, choisir une page et la compléter par ses propres moyens. Cet échange épistolaire, collage de collages et fragment d’une discussion d’images en cours, formera une exposition miniature en sept livres ouverts sur deux consoles empire, de part et d’autre d'une fenêtre qui donne sur le Central Park, dans la salle de réception du consulat français à New York. Un seuil temporel, culturel et géopolitique, un espace liminal à son image.

J’ai retrouvé ces bibles dans la maison familliale.
Nous sommes au 21ème siècle depuis la naissance de JC - ces livres furent l’inspiration de 80% de la peinture classique, elles ont inspirées les artistes de tous ces siècles passés. Aujourd’hui je les utilise pour marquer cette date et le poids de son inspiration dans l’histoire de l'art. Je les ai assemblé en tenon mortaise. 

 

 

  

 

  
DESSIN HYDRAULIQUE  
2022
Tuyaux d’arrosage, entonnoirs, tubes métal, pompes à eau
Dimensions : façade de 8m(H) x 13m (L) 

exposition "La Fête de l'eau, La FEW - Ricochets", Wattwiller, 2022

Coutumière des relations avec la science et l’industrie pour élaborer ses travaux, Sylvie Ruaulx s’est tournée vers l’Aprona, observatoire de la nappe d’Alsace, dont le portail d’accès présente l’état quantitatif et qualitatif des eaux souterraines. Elle a sélectionné le dessin des trois nappes phréatiques autour de Wattwiller qui nécessitent une «action de reconquête» pour limiter leur teneur en nitrates faisant ainsi le lien entre l’eau, le souterrain et le minéral. Dans sa pratique d’usage de matériaux industriels, l’artiste s’est tournée vers les outils en relation avec l’adduction d’eau : pompes et tuyaux d’arrosage. Elle forme avec une sorte de carte murale, chaque couleur circonscrivant une des zones.

La suite de l’élaboration est un jeu où matières et couleurs créent un dessin combinant les brillances du chrome, les tonalités vives du plastique, et l’eau qui apparait entre conduites et entonnoirs comme une ouverture du trait graphique, ou une échappée nécessaire du vivant dans ces circuits imposés.

 

 

     

 

     

                                                  

   

  

DERRIÈRE L'USINE - CERETTI & CO
2021

 

 

 

 

  

 

 

RÔDEUR
Boule de papier maché sur les galets de la plage de Mers-les-Bains, 

 

 

 

 

 

       

PORTE-PLOMBS
2020
sculptures métal orange minium et tubes de plombs

LES TUYAUX D'EU
2020
Tuyaux de cuivre provenant de la maison d'Eu, et boule de papier mâché

RÔDEUR
2020
3 Boule de papier maché - recyclage de papier pendant le confinement 2020

exposition "Bordures", Office du tourisme de Migennes, Canal Satelitte, Migennes 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

 

 

TROPHÉES INDUSTRIELS
2021
Peintures acrylique noire sur toile colorée 
dimensions : 1,95 X 1,10 m 

Salon Midest 2015, 2020
Karaoké de Mr Trayaux, 2020
Arbre D'Usinor, 2015

 

  

 

 

 

 

               

BLOUSON 
2019
Edition RUAULX/NOPOTO
40 exemplaires

VENTE EN DIRECT - Contact Sylvie Ruaulx

                                                             

  

 

 

 

                        

       
  

               

 

CHOSES DITES
2020

exposition "Choses dites", Espace d'Art Camille Chailloux, 2020

 

 

  

 

 

 

 

 

     
CAPSULE
2019
Capsule plexi, capôts inox de l'entreprise de repoussage Desbordes, chutes de cuivre de l'entreprise Bama.
Dimensions : 1,10 x 0,60 m

exposition Atelier Babioles, Ivry, 2022
exposition "Hors d'oeuvres", Parcours artistiques dans les jardins de Juvisy-sur-Orge, D'Athis-Mons et de Viry-Chatillon. Espace d'Art Camille Lambert 2019

 

 

    

 

POLYCOPIÉ/COLLÉ
2019
6 Panneaux bois fixées sur tubes carré acier et casquette pvc.
1 Robe (impression sur velours côtelé) - 1 combinaison (impression sur toile polyester)

exposition "Hors d'oeuvres", Parcours artistiques dans les jardins de Juvisy-sur-Orge, D'Athis-Mons et de Viry-Chatillon. Espace d'Art Camille Lambert 2019

 

 

 

 

 

 

SIMILIBLIC STOCK
2016-2018
37 Similiblics (matériaux divers) étagères méttalliques, Led.
Dimensions étagères 1,9 x à,90 x 0,4 m / objets : dimensions  variables

exposition "Parmi les choses", commissariat Margaret Dearing et Marion Delage De Luget, Progress Gallery, 2019

 

 

 

 

 

 

 

   

ECTOPLASME SUR 1M2 DE GALETS 
2018
1 purge d'extrusion sur toile cirée imprimée galets.
Dimensions 1 x 1,50 m

exposition spontanée "Marina Baie des Anges", 40 artistes invités, 41 quai de l'Oise à Paris.

 

 

 

 

 

  

 

 

                                   

    

 

        

  

       

TOUS ENSEMBLE
2018
16 objets industriels (DESBORDES, CELTIPAK, TUBOLASER, SMP, BOYER, ROUS, BAMA, SERTI) + 2 images.
Dimensions variables

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

             

 

             

  

             

 

             

 

             

DESBORDES_
2018
12 Objets industriels destinés à l’exposition télévisuelle du SIMILIBLIC montés sur socles et réalisés par l’entreprise DESBORDES. Ces assemblages posés sur des socles couleurs vert inscrust.sont disséminés dans l’exposition permanente du Musée du Fer.
Dimensions variables.

exposition "Process Time", Musée de L'histoire du Fer, commissariat Vincent Verlé "Open Space", Jarville-la-Malgrange - 2018

 

    

 

 

 

 

 

 

  

   

   

 

   

 

SIMILIBLIC
2018

exposition télévisuelle, LE SIMILIBLIC, Galerie Jean Fournier, Paris.

11 émissions télévisuelles postées sur le net en juin 2018 (prochainement)

S’inspirant de l’émission de 1969 présenté par Guy Lux  «Le Schmilblik» et avant cela, d’un objet indéfinissable créé par Pierre Dac en 1950, aujourd’hui inscrit dans le dictionnaire pour définir un «truc», un «machin», Le Similiblic est devenu à la fois un jeu télévisé mais aussi un objet étrange issu de la fabrication ininterrompue des productions industrielles. Ce jeu propose des enquêtes participatives de la lecture de l’objet au travers les réminiscences de l’histoire de l’art, amenant le 
public à trouver le nom de l’objet.

Voir et revoir sur Youtube :

SIMILIBLIC 9  : https://youtu.be/5LQe63o02YQ
SIMILIBLIC 10 : https://youtu.be/nC5eC5hZS-w
SIMILIBLIC 11 : https://youtu.be/zSO7nf1FOv8
SIMILIBLIC 12 : https://youtu.be/xoknSdtufZA
SIMILIBLIC 13 : https://youtu.be/nNwXr3FZpXk
SIMILIBLIC 14 : https://youtu.be/RZaIzEZG7HA
SIMILIBLIC 15 : https://youtu.be/RZaIzEZG7HA
SIMILIBLIC 16 : https://youtu.be/QO0RXT5f_5M
SIMILIBLIC 17 :  https://youtu.be/zpm4Zn195Ik
SIMILIBLIC 18 : https://youtu.be/c4JV6Eoy750
SIMILIBLIC 19 : https://youtu.be/OI13F2BYoE8

 

 

 

 

 

   

      

          

UN LOIR DANS LE MOTEUR
2016
isolant phonique proveant de l'industrie automoblie grignoté par les loirs, cadre bois peint vert inscrust.sous plexi.
dimensions : 190 x 90 cm 

FLUX SOUTERRAIN
2017
regard industriel pvc sur socle en bois peint vert incrust.
dimensions :175 x 100 cm


exposition collective "Trimvirat", commissariat Baptiste Roux, Box 202, Paris, 2017.  

La série des incrust sont des pièces industrielles isolées par leurs dispositifs de présentation.C’est leur cadre ou leur socle peint en vert qui peut par des techniques d'effets spéciaux les mettre en lévitation. Dans notre monde où l’industrie cache sa production, où la virtualité semble plus réelle que les objets fabriqués, la série des incrust essaie de rendre tangible la production humaine. Fernand Léger disait à George Charbonnier « en isolant sur un grand fond de couleurs, l’œil est attaché à l’objet cru… je prend un seul objet et je l’anime ».

 

Un loir dans le moteur 
C’est un tableau au sens classique du terme, une peinture animale réalisée par des Loirs sur une pièce automobile. Ces nuisibles se sont immiscés dans la voiture en stationnement pour grignoter le feutre de l’isolant phonique du capot moteur. Cette peinture s’est sans doute faite la nuit lorsque tout le monde dort. Cherchant la chaleur, ont-ils été surpris ? En tout état de cause, la trace de leur visite se trouve désormais au centre de l’habitacle. Leurs petites griffes ont trouées l’enveloppe en feutre noir et atteint la mousse jaune isolante. Un geste circonscrit dans l’espace produisant une composition à point central. Le cœur de l’objet ainsi ouvert, désossé, anime les contours symétriques irréguliers et géométriques du support. La découpe du panneau isolant a été réalisée avec des procédés industriels de découpe laser faisant deviner la forme à épouser. C’est la « marie louise »  en bois  peinte au couleur des incrustations télévisuelles qui met en relief la production animale et les formes industrielles. 

Flux souterrain
Une forme noire de taille imposante, dont on décerne difficilement l’usage initial est posée sur un socle vert incrust. C’est un « regard » issu de l’entreprise La française des plastiques (LFP) et dont la fonction est pouvoir regarder dedans ou de modifier la direction des canalisations d’un système d'assainissement (eau potable, eaux usées, électricité, gaz, fibres optiques.) Généralement ensevelis, ces formes nous sont étrangères. Et pourtant cet accessoire « CR6 à double parois à structure annelée, en polyéthylène haute densité destinés à véhiculer sans pression des eaux pluviales et industrielles » se retrouve posé sur un socle cylindrique dont la couleur vert incrust le met en lévitation. 

 

 

 

 

 

 

  

 

                         

 

          

C.R.I./SERPOTTA
2017
chutes fribro-ciments de l'entreprise C.R.I, au bord peint en doré
dimensions variables ≈ 45cm x 30cm

exposition collective "Hauteurs passagères - de la gravité et autres vertiges", commissariat Béatrice Duport, Galerie de La petite fabrique, Paris.2017

 

 

 

 

 

  

 

  

  

   

       

      

résidence / exposition télévisuelle, LE SIMILIBLIC, Musée d'art contemporain de Vitry-sur-Seine, Le MAC VAL.
Production TV, Musée du Mac Val 

8 émissions télévisuelles postées sur le net en avril 2017 (visibles sur Youtube et Viméo)

S’inspirant de l’émission de 1969, le SIMILIBLIC fait l’inventaire d’objets étranges récupérés dans les entreprises du val-de-Marne et propose au public sous la forme d'émission télévisée de trouver la définition d’objets industriels présentés sur socle. 
"Bienvenus! à l'exposition télévisée du SIMILIBLIC à l’auditorium du Mac Val, ce vendredi 27 mai. L’émission se déroulera de 17h à 18h et se clôturera autour d’un verre. Le SIMILIBLIC est la restitution d’un projet de résidence effectué en Val de Marne,Il fait l’inventaire d’objets étranges récupérés dans les entreprises des alentours, nous essaierons de trouver leur définition….."

 

 

 

 

 

 

 

  

    

CELTIPAK/BOYER & SDM/OMNIPLAST
2016

exposition Le pied dans le plat, La Forme, Le Havre
Photos : ESADHaR

CELTIPAK/BOYER
Purge plastique bleu Celtipak sur grille de découpe anthracite Boyer Laser, fixée par des entretoises sur un assemblage de tasseau brut avec traitement hydrofuge
105 x 75 14 cm

SDM/OMNIPLAST
Une pièce de métal découpée noire SDM contre une purge plastique jaune Omniplast, posées sur un socle en polystyrène extrudé bleu.
34 x 24 x 98 cm

 

 

 

  

 

    

          

       

 

       

SIMPLE MIXTE 
2015 / 2016

exposition, Simple Mixte, avec Christophe Cuzin (mesures des murs),Moments Artistiques, Paris 2015
Photos : Raphaël Chipault (&Ruaulx)

 

 

 

 

 

 

        

  

          

                  

  

     

 

      

ÉPREUVE D'USINE  (exposition)
2015
80 sculptures sans outils (matériaux divers)

résidence & exposition, Epreuves d'usine, L'H du Siège, Valenciennes  2015

  

"Une œuvre de S. RUAULX part toujours de rien. Elle démarre d'un lieu. Cette fois, de Valenciennes. Rayonne aux usines alentour, lesquelles fournissent la matière première que ses mains, finalement, coordonneront.  Ainsi, l'œuvre est en marche dès le contact initial, le rendez-vous qui suit, le pacte conclu ; puis dans le butinage in situ, au fil des jours. Une question de tact & de doigté. Au commencement sont les usines, fabricantes de choses utiles ou futiles, des choses à faire tourner le monde ; mais aussi pourvoyeuses de déchets, de chutes n'intéressant que les circuits du recyclage qui leur donneront une seconde vie. C'est dans cet intervalle, dans cette attente du retraitement, que S. RUAULX prend le téléphone pour se présenter – plasticienne, abeille des métaux lourds –, présenter sa requête, annoncer la couleur.  Ces chutes sont matière d'art. Évidemment, la démarche est aussi peu rentable que possible(...)" Gerard Danglade, Ruaulx & Rouages

 

 

  

 

        

               

         

        

Catalogue  2015
2015
extrait
catalogue de résidence Épreuve d'usine, L'H du Siège, Valenciennes
Textes de Isabelle Tessier et Gérard Danglade

  

 

 

 

 

           

 

           

 

           

CHAMP DE REGARDS  
2014
regards industriels (pvc), 60 néons
dimensions 110 x 170 m 

résidence, Artothèque de Vitré, chapelle d'Argentré, 2014
photos :  Stéphane Mahé / Isabelle Tessier  

 

"Il y a maintenant longtemps que les artistes sortent de leur atelier mais c'est une chose d'en sortir et une autre de le transporter là où on est. Le principe de la résidence d'artiste diffère de la simple commande par le type d'activité qu'il implique : non pas faire quelque chose pour un lieu mais faire quelque chose quelque part où l'on demeure un temps. Il y a évidemment le lieu où l'oeuvre prendra place mais aussi les partenaires qu'on trouve : l'oeuvre commence avec la recherche de ceux avec lesquels on pourra faire quelque chose. Dans le cas de Sylvie Ruaulx il s'agit d'abord de trouver des « fournisseurs » qui ne sont pas précisément vendeurs de peinture en tubes : plutôt des fabricants, des équipementiers, des fournisseurs spécialisés dans la plasturgie ou la transformation de métaux. Il faut les prospecter, les sélectionner et les convaincre de se prêter au jeu. Cette dimension de prospection et de relation du travail de l'artiste est aussi une dimension de l'oeuvre comme le rappelle la mention des entreprises qui coopèrent : pas de prospection, pas de coopération, pas d'oeuvre."   Arnaud Guilloux et Isabelle Tessier, extrait du texte Faire de l’art.

  

 

 

 

  

     

CUT UP THE WALL
2014
Parpaings, rebuts industriels (métal, pvc, verre...), peinture acrylique
500x170x20 cm (5 murs)

résidence L'art dans les chapelles, collège Romain Rolland, Pontivy, 2014

 

 

  

 

 

    

    

    

   

Catalogue 2014
2014
extrait
catalogue de résidence Champ de regards, Artothèque de Vitré, Vitré
Textes de Arnaud Guilloux et Isabelle Tessier

 

  

  

 

 

El Palet est la reliure d’un livre animé dont la caisse et les palettes en sont les écrins. Dans une lucarne découpée à cet effet, les images et les vidéos défilent, on les regarde sans avoir à tourner les pages.

 

 

 

 

 

 

        

   

         

 LA PART DES ANGES

2013
corniches, rails, découpes laser inox, acier, alu, dibond, divers traitements de surface (peinture epoxy, aspect métal brut et ciré, peinture anti rouille), rivets pop, lettres dibond, purges plastiques.
dimensions Rails : 510 x 200 cm / Porche : 230 x 120 cm / Purges : 100x100 cm

exposition L'art dans les chapelles, Chapelle de Notre Dame du Moustoir, Malguénac, 2013
crédits Photographiques : Stéphane Cuisset

 

  

"La part des anges, C’est dans la chapelle à la lisière de la forêt que sont posés, pour un temps, quelques restes de production industrielle environnante. Ce sont des matériaux en instance de recyclage, ils doivent repasser par une forme liquide avant d’être encore une fois usinés. Pour l’instant ils sont là, portant la forme en négatif de ce qui fut utile, c’est leur moment de pause suite au tumulte de leur transformation. La matière inutile, juste esthétique, indispensable. Dans cette attente, Sylvie Ruaulx, les regarde, les choisit, les emprunte, les assemble et nous les montre, c’est son travail. Elle intervient peu sur ces formes produites par le hasard, guère plus sur la couleur qui est celle des matériaux et de leur industrialisation. C’est une mise en scène comme une mise à voir pour que chacun fasse le chemin de ses émotions. Sylvie Ruaulx choisit les chutes industrielles comme matière première parce qu’elles n’ont pas d’autre valeur que leur poids, elle les emprunte parce qu’elle considère son action comme un cycle de transformation, elle les assemble parce qu’elle veut jouer de toutes les interactions possibles de ces formes. Ces actions sont d’abord d’ordre économique et sociale, elles participent de la même activité que l’industrie, c’est un principe de réalité auquel elle tient avant de poser les hypothèses artistiques. Les squelettes de découpe laser sont suspendus sur des glissières en guise de chancels pour les transepts et de portail pour la nef. La proposition est un passage à emprunter, cela peut nous transformer comme toute rencontre entre la beauté et la raison. Je vois là les dépouilles du travail des hommes, l’offrande de l’inutile, la sublimation du presque rien. L’expérience se prolonge au sol avec des purges plastiques comme d’immenses champignons noirs, fruits de l’humidité et de l’abandon. Ils nous attendent, ils sont là depuis longtemps. La part des anges, c’est la partie du volume d’un alcool qui s’évapore pendant son vieillissement en fût."  Christine Chupoz, 2013